Open Data in Kenya - Setting the Pace for Africa

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The Kenya government’s recent launch of an open data web portal both local and international pundits buzzing. By making this step, Kenya is the first country in Africa to publish over 290 datasets with no restrictions on access and use. Released datasets include a variety from the ministries of Finance, Planning, Local Government, Health and Education and the Kenyan National Bureau of Statistics. This, in our humble opinion, is HUGE.

Minister of Information Hon. Samuel Poghisio & 
President of Kenya, H.E. Mwai Kibaki, getting a glimpse of Google Tools for Government

In the past, most Kenyan government information has been treated by default as a state secret. One had to be physically present at the respective ministry, with a letter of support, to access it. Now, all one needs is an internet connection and a search query. The launch marks a turning point as far as how citizens can engage with government, and will result in new ways through which Kenyans can hold their leaders accountable and amplify their voice on complex issues. For the government, this is a great foundation for fact-based policy making. For the local content landscape, it means new opportunities to analyze rich historical archives and new jobs to apply a stream of usable data: developers, statisticians, teachers and students alike will benefit. For Africa, the Open Data initiative could become the blueprint for how to move into the knowledge economy.

To be clear, this didn’t all happen overnight - it is the outcome of several years of prodding by the local ICT community. Google is proud to have played a small but crucial role in supporting the initiative's main aim: to make core government development, demographic, statistical and expenditure data available in a useful digital format for anyone to access.

The Ministry of Information invited Google to join the Open Data Taskforce and help guide the technology and policy work leading up to the launch. In our role, we advocated for use of open standards, APIs for developers and local language support for the datasets. In addition, many of the apps and visualizations showcased at the launch by local developers - like Msema Kweli and Eduweb - made use of the Google Maps APIs & Charting APIs.

Finally, we were involved in helping bring several datasets to life using the Google Public Data Explorer. In the live example below, based on data from the Kenya National Bureau of Statistics, users can easily see and interact with the Social, Physical Infrastructure and other Government expenditure trends from 2002-2008. Questions like “ How much capital expenditure was spent on Schools & Health in 2007” can be answered by simply pressing play.



Other advances in government transparency highlighted at the launch were the Kenya Gazettes and Parliamentary Hansards archives, which are now online via Google Books through a partnership with the Kenya National Assembly and the National Council for Law Reporting.

It is extremely rewarding to see an African government adopting values that are so deeply espoused by Google and development community at large - democratizing access to information. In his speech, the President of Kenya recognized that “information is power and an informed citizenry is an empowered citizenry” and promised to continue to work towards access to information and free flow of information. We look forward to working with other countries to helping make the ideal of an informed citizenry a reality.



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Donn̩es ouvertes au Kenya РDonner le rythme en Afrique

Le gouvernement kényan a lancé récemment un portail Internet de données ouvertes pour relayer aussi bien les experts locaux qu’internationaux. Avec cette démarche, le Kenya est le premier pays africain à publier plus de 290 ensembles de données sans restriction d'accès, ni d'utilisation. Parmi ceux-ci figurent des données des ministères des finances, de la planification, de l'administration locale, de l'éducation et de la santé et du Bureau national kényan de la statistique. À notre humble avis, c’est un événement CONSIDÉRABLE.

Auparavant, la plupart des informations étaient traitées par défaut comme secrets d’État. Il fallait être physiquement présent chez le ministre concerné, avec un courrier de recommandation, pour y accéder. Désormais, il suffit d’une connexion Internet et d’un moteur de recherche. Ce lancement marque un tournant dans la façon dont les citoyens peuvent s'impliquer vis-à-vis du gouvernement, et leur offre de nouveaux moyens de faire entendre leur voix dans les problèmes complexes et d’inciter leurs dirigeants à répondre de leurs actes. Quant au gouvernement, il dispose d’une base exceptionnelle pour élaborer une politique basée sur les faits. Dans le contexte du contenu local, cette initiative ouvre de nouvelles opportunités d’analyser des archives historiques riches et crée de nouveaux emplois pour mettre en Å“uvre ce flux de données utilisables: développeurs, statisticiens, enseignants et étudiants en bénéficieront tous. Enfin, pour l’Afrique, elle pourrait devenir une référence sur la manière d’entrer dans l’économie du savoir.

Il est évident que tout cela ne s’est pas fait en un jour : c’est le résultat de plusieurs années de démarches de la part de la communauté locale des TIC. Google est fier d’avoir joué un petit rôle, mais pourtant décisif, en soutenant l’objectif principal de cette initiative: assurer la disponibilité des principales données statistiques, démographiques, de développement et de dépenses des gouvernements, dans un format numérique accessible à tous.

Le ministère de l’information a invité Google à participer au groupe de travail sur les données ouvertes pour orienter les travaux sur les principes et la technologie qui ont finalement abouti à ce lancement. Dans notre intervention, nous avons plaidé pour des standards ouverts, des interfaces de programmation d’application (API) pour les développeurs et une assistance en langue locale pour les ensembles de données. En outre, nombre des applications et visualisations présentées lors du lancement par les développeurs locaux - comme Msema Kweli et Eduweb – faisaient appel aux interfaces de programmation d’applications cartographiques et graphiques de Google.

Enfin, nous avons contribué à l’animation de plusieurs ensembles de données à l’aide de Google Public Data Explorer. Dans l’exemple ci-dessous, basé sur les données du Bureau national kényan de la statistique, les utilisateurs peuvent facilement consulter les tendances sur les dépenses du gouvernement en infrastructures physiques et sociales, et autres, entre 2002 et 2008, et interagir avec elles. Par un simple clic, il est possible d’obtenir la réponse à une question comme: «Quels investissements ont été consentis pour l’éducation et la santé en 2007?».

Parmi les autres progrès réalisés par le gouvernement sur le plan de la transparence et soulignées lors de ce lancement, figurent les Kenya Gazettes et les archives des Hansards du Parlement, qui sont désormais en ligne via Google Livres, grâce à un partenariat avec l’Assemblée Nationale du Kenya et le National Council for Law Reporting.

Il est extrêmement réconfortant de voir un gouvernement africain adopter des valeurs profondément ancrées chez Google et chez les développeurs en général – la démocratisation de l’accès à l’information. Dans son allocution, le président du Kenya a reconnu «que l’information est un pouvoir et que des citoyens informés sont des citoyens plus forts». Il a promis de continuer à favoriser l’accès à l’information et la liberté de circulation de l’information. Nous sommes impatients de travailler avec d’autres pays pour concrétiser l’idéal d’une nation de citoyens informés.